Retourner au Cambodge. L'idée s'était naturellement imposée lors de mon premier séjour. Elle est devenue quasiment obsessionnelle à mon retour en France. 
Déjà, parce que Liliane et Maxime n'était pas présents en 2016. Ensuite parce que ce pays m'a émerveillé à tel point que je voulais en voir plus. Beaucoup plus. Ce joyeux bordel, animé, bruyant, coloré, mais ou les gens sourient, ou la vie semble plus simple, c'était comme un aimant. Comme une voix dans ma tête qui me répétait d'y retourner. 
Alors au printemps 2019 on s'est décidés. On partirait en juillet, tous les 3. Quasiment 1 mois. 

Les billets? Un vrai casse tête. Partir tout seul, ça va. On peut se permettre de choisir un vol plus rapide, plus direct. Genre 150€ de plus mais 6 heures d'ecale en moins.  Mais quand on part à 3, la différence ronge bien plus le budget vacances. Et puis, lors de mon premier voyage, j'étais limité par le temps. Là, on a tout notre temps (ou presque...). Donc autant économiser sur le billet pour en garder un peu plus une fois sur place. Dans la jungle des billeteries et des tarifs aériens, la solution la plus économe a été difficile à trouver. 
Partir de Paris, Marseille, Lyon? Passer par le moyen orient? Par l'Allemagne ou les Pays-Bas? Arriver à Siem Reap, à Phnom Penh?
Finalement, la solution est encore plus tordue que ce qu'on aurait imaginé :
On partira de Lyon début juillet. Escale à Moscou puis direction Bangkok. Pour économiser quasiment 500€, à Bangkok, on sortira de l'aéroport (visa gratos...) pour repasser l'enregistrement, la sécurité et la douane et finir le petit morceau de chemin qu'il reste entre Bangkok et Phnom Penh (1h de vol).
La date approche, j'espère que Liliane et Maxou apprécieront. Avec ce que je leur en ai dit, j'ai peur qu'ils idéalisent, d'être trop enthousiaste. Ca peut juste ne pas leur plaire. On verra bien. 
Les passeports sont prêts, les valises aussi. Les hôtels sont réservés, les trajets entre les différents endroits que l'on va visiter sont étudiés. 
Avec un enfant de 5 ans, je ne pouvais pas laisser les choses au hasard et partir à l'aventure. Bien sûr que ça me plairait. Mais si j'imagine dormir sous un cocotier malgré une pluie de mousson, je ne peux pas imposer ça à notre fils.
Parce que oui, on part à la saison des pluies. C'est pas la mousson telle qu'on l'imagine ou comme on la voit dans les films. La saison des pluies au Cambodge, surtout en juillet ou ce n'est que le début, c'est chaud, humide avec de temps en temps un gros -un très gros- orage. 
Juillet arrive, le départ aussi. Ma mère vient nous garder la maison. Elle nous mène à l'aéroport (parce que bon, le prix du parking hein... non merci).
Maxou va faire sont premier voyage en avion, il est surexcité. En entrant dans l'aéroport, je sens une joie indescriptible m'envahir. Enfin, j'y retourne. Et cette fois-ci avec Liliane et Maxime.