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Dimanche 21 février

Temples de Roluos et Kampong Phluk

Après presque 24 heures d'avion et de correspondances et une première journée bien rythmée, une bonne nuit de sommeil, quel bonheur! Même en se levant de bonne heure. 
7h du matin, la température est agréable, la lumière orangée innonde le jardin de l'hôtel ou nous prenons un thé avant de nous en aller vers une première journée de visite.
Soun, notre chauffeur de tuk-tuk nous attend à l'heure convenue. C'est lui qui nous a menés la veille jusqu'à Angkor Vat. La conduite au Cambodge est ... particulière. Totalement différente de tout ce qu'on connait. Mais finalement logique. Cela dit, certains chauffeurs de tuk-tuk sont plus prudents que d'autres. Soun en fait partie, avec sa conduite calme, souple. Et la suite nous montrera qu'il est attentionné, et passionné de son pays. 

Nous partons vers l'est de Siem Reap. L'air frais du matin est un délice. Nous passons à côté d'un marché sur la NR6 (la grande route qui traverse Siem Reap de l'ouest à l'est). Marché vraiment local,  que je regrette de ne pas avoir eu le temps de visiter...

Roluos : temple de Preah ko

Nous sortons de la ville. Sa périphérie se devine facilement. Les constructions nouvelles sont nombreuses, certaines abandonnées avant d'avoir été finies. Presqu'exclusivement des hôtels. Je me demande ou cette expansion s'arrètera, si l'offre exponentielle d'hotelerie ne va pas finir par créer un effondrement, un peu comme un krash boursier en fait. 
Hors de la ville la route reste bordée d'habitations, de vendeurs d'essence de contrebande ou de fruits et de légumes, de boissons. Les champs sont plus nombreux. Des vaches maigres et élégantes broutent l'herbe jaunie par l'aridité de la saison sèche. 
Quelques kilomètres encore et nous bifurquons. Le premier temple, Preah Ko, est à peine plus loin. Le soleil est encore bas, la lumière douce. L'endroit est, pour le moment, vide de touristes. Seuls deux moines bouddhistes nous devancent de quelques mètres. L'endroit est paisible et agréable. La visite est assez rapide, le temple n'est pas très grand. Mais c'est un des plus ancien comme tous ceux de Roluos, qui datent de la fin du IXème siècle. L'histoire d'Angkor a commencé ici. Enfin presque. Après la fondation du Cambodge à Phnom Kulen.

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Quelques centaines de mètres plus au sud se trouve le temple de Prasat Bakong. C'est là que nous nous dirigeons ensuite. Il y a déjà à peine plus de monde, mais les lieux restent d'une relative tranquilité par rapport aux temples les plus visités. 
Ce temple, datant de 881, est en forme de pyramide à 5 niveaux (rapport à la mythologie hindouiste, les 5 niveaux symbolisent le mont Meru : j'aurais l'occasion et la matière de faire un article à ce sujet). Tout autour, il y avait initialement 8 tours en briques dont quelques unes sont encore debout.
Du haut de ce temple, la vue est très jolie, reposante. Coup de chance, à ce moment là les quelques visiteurs repartent et nous nous retrouvons quasiment seuls en haut du monument. Le soleil commence à taper fort. J'en profite pour m'asseoir à l'ombre de la tour centrale, côté nord, dos contre les pierres. Quelques instants, quelques secondes de communion avec ces pierres lourdes d'histoire. Quelques secondes ou je me rends compte que nous sommes vraiment peu de choses, rapide étincelle de conscience au milieu des temps.
 

Il parait que ce temple est splendide au soleil couchant. Je veux bien le croire, et je voudrais bien le voir. Pour le moment, je finis la visite et fais quelques photos, que je vous laisse regarder ci dessous.
 

La suite de la journée fera l'objet d'une nouvelle page. J'y travaille, comme sur d'autres choses, mais dès que j'ai un peu de temps, je continue. 
Si l'article vous plait, vous pouvez le partager sur facebook, ca me fera plaisir! (bouton "recommander" en bas de page), merci d'avance!

 

 

Après le Bakong, nous allons vers le site de Lo Lei.
C'est une déception. Les quelques tours baties sur un monticule à deux étages sont en travaux. Mal nécessaire pour préserver ce qui peut l'être dans cette région ou le climat doit rapidement altérer les vestiges. Nous faisons le tour, un batiment pour les enfants moines bouddhistes est en construction. J'apprends par un de ces enfants qu'il s'agit du chantier de l'école. La coutume est de laisser 1 ou 2 dollars, ou l'équivalent en riels, coutume à laquelle je me plie volontiers. Le sourire que j'ai en retour vaut infiniment plus qu'un ou deux billets verts.
Notre tuk-tuk nous attend en bas du monticule de Lo Lei. Autour, quelques bars et restaurants. Devant ceux-cie remarque un homme sur sa remorque. C'est un marchand de glace. Les frigos ne sont pas répandus, la clim l'est encore moins (et tant mieux, on évite les rhumes!). Le froid reste indispensable pour la conservation et appréciable pour les boissons. Des marchands livrent donc de la glace fabriquée industriellement, posée sur la remorque sous forme de barres de glace et coupée à la longueur souhaitée par le client. Le temps de prendre une photo et nous repartons pour aller vers le village sur pilotis de Kampong Phluk

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