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Angkor Vat

Angkor Vat... ce temple est au Cambodge ce que Versailles est à la France. On ne visite pas New York sans aller voir la statue de la liberté ou Rome sans voir le colisée. Angkor Vat, c'est LE temple. Bien entendu, l'affluence est à la hauteur de la réputation et de la majesté des lieux. Mais le visiteur averti pourra y trouver une relative tranquilité. Disons qu'il faut se lever tôt pour éviter de se faire marcher sur les pieds et ne pas se prendre de perches à selfie dans la gueu*** (je hais les selfies et les perches à selfies !)
Ce mercredi matin, nous nous levons tôt. Très tôt. Pour partir à 6h00 du matin, au lever du soleil.
Ce matin d'ailleurs, il fait bon. A vue de nez, 17 ou 18°C. Assez frais pour que les locaux mettent un pull. 

Soun et son touk-touk sont devant l'hôtel, déjà. 
Le temps d'arriver au temple, le soleil innonde le ciel de sa teinte orangée qui n'existe pas chez nous. Les touk-touk sont garés sur le côté, attendant les cars de touristes pour la petite balade typique en touk-touk incluse dans le voyage organisé. Je trouve ça pathétique, bien que je suppose une interdiction des cars sur le site des temples. Mais alors autant prendre le tuk-tuk depuis l'hôtel pour profiter de l'air frais, de la vie qui reprend après la nuit, du tumulte et de l'animation qui rescussitent après quelques heures de calme. Mais chacun voit midi à sa porte comme on dit, et il faut de tout pour faire un monde parait-il...
Quand nous arrivons devant la douve ouest, faceà l'entrée du temple, le lever du soleil est magnifique. Mais déjà les touristes venus juste prendre les photos de l'astre du jour sur les toits dentelés du temple retournent à leurs hôtels. Ils reviendront après le  petit déjeuner. Pendant ce laps de temps, le temple est très peu fréquenté. Et l'air est encore agréable. Idéal pour une visite. 

Nous franchissons donc la douve, large de 190m et passons la première enceinte, périmètre extérieur de 1000m par 800m qui contenait habitations aujourd'hui disparues et le temple. A l'intérieur, des bassins, des bibliothèques, des prairies et des arbres, des marchands, un monastère bouddhiste. Quelques visiteurs matinaux. 
Nous sommes déjà entrés dans l'enceinte le premier soir, quand nous avons acheté nos tickets. Nous passons assez vite pour aller au centre du temple, et à son sommet. 
On prend bien sur le temps de prendre quelques photos d'une maman singe peu farouche qui habite les lieux, et de l'enceinte du temple (photos suivantes) ainsi que des bassins intérieurs du temple et la montée (abrupte!) qui mène au sommet. Les visiteurs passent au compte goutte. J'imagine si nous avions du attendre en pleine soleil vers midi...

La file d'attente pour monter au sommet passe rapidement. D'autant plus que l'on rentre au coeur d'un temple toujours en activité. Un nombre maximum de visiteurs est imposé et une tenue correcte est exigée. Une fois en haut... comment expliquer? On est sur une montagne de pierre, le soleil tape déjà fort mais la fraicheur s'attarde un peu dans les coins ombragés. La vue alentour est magnifique. Le sommet (ci contre, à droite) domine le reste du temple et de la région. Autour, 4 passages couverts convergent vers le sanctuaire central, passages ceinturés par une coursive qui fait le tour du sommet. Entre ces passages, des cours, peut-être d'anciens bassins. Quel vertige de se retrouver là, contemplatif, du haut cette construction millénaire qui a mobilisé 300 000 hommes et 6000 éléphants. 
En redescendant d'un niveau, nous faisons le tour du temple : Cours, bassins, terrasses, bibliothèques. Un plan très simple au final, très carré, loin des dédales du Bayon. 
Après la visite du coeur de ce temple, nous ressortons pour longer les murs extérieurs de la seconde enceinte. 200m par côté, 2m de hauteur. Pas les murs, non. La fresque. Ou plutôt les fresques. J'y consacrerai un article dédié. En suivant depuis l'entrée ouest et en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est toute la mythologie hindouiste qui est représentée sur cette gigantesque fresque de 800m. Tout y est. Râma, Vishnou, Krishna, Shiva, le barattage de la mer de lait, les apsaras (mais si, vous connaissez tous ces danseuses couronnées qui font des mouvements de bras presque irréels!). 
Mais je reviendrai avec un article sur le sujet, qui expliquera les grands principes de l'hindouisme.

 

 

 

 

 

 



Quelques images, qui parlent mieux que des mots.
 

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